Hausse générale des matières premières des céréales du petit déjeuner
Les tensions sur les approvisionnements essentiels des fabricants de céréales conduisent à des hausses de prix de revient, signale le syndicat sectoriel de L'Alliance 7.
Les tensions sur les approvisionnements essentiels des fabricants de céréales conduisent à des hausses de prix de revient, signale le syndicat sectoriel de L'Alliance 7.
Les fabricants de céréales pour le petit déjeuner signalent une « inflation des cours rarement atteinte » de leurs matières premières, notamment pour le blé, le maïs, le sucre et les huiles. Ce n’est pas tout. La crise sanitaire leur fait subir des pénuries de matières premières, des allongements de délais de livraison, une hausse du prix d’affrètement de conteneurs et de fortes tensions sur la demande. Fédérant huit entreprises des céréales prêtes à consommer ou à préparer, le syndicat sectoriel de L’Alliance 7 signale aussi de très vives tensions sur les fournitures pour emballer (plastique, carton et aluminium).
Le contrecoup de la crise sanitaire se conjugue aux aléas climatiques. En France, la production céréalière a sensiblement diminué en 2020, tandis que les cours mondiaux sont propulsés par la demande chinoise ; la production de sucre est réduite du fait de la jaunisse de la betterave sucrière. Les industriels des céréales font face à des prix supérieurs par rapport à 2020, de 40 % pour le maïs, de 25 % pour le blé, de près de 15 % pour le sucre et de 5 à 10 % pour le carton d’emballage. Ils attendent pour 2022 une hausse de l’ordre de 10 à 15 % des huiles, selon le communiqué du syndicat. Ce secteur communique sur le sujet des hausses au même temps que sur celui du lait de consommation.