Hausse de l'alimentation animale : seules les filières bovines s'en sortent en février
Les hausse des prix du lait et des gros bovins ont compensé celle de l'aliment en février, la situation est en revanche négative en volaille et porc, selon les calculs d'Agreste.
Les hausse des prix du lait et des gros bovins ont compensé celle de l'aliment en février, la situation est en revanche négative en volaille et porc, selon les calculs d'Agreste.
Agreste publie chaque mois un panorama par filière des prix de compensation de l’aliment, soit le prix à la production qui, compte-tenu de la part des achats d’aliment dans la valeur de la production animale en sortie d’élevage, compenserait la variation du prix de l’aliment par rapport à l’année précédente, toutes charges égales par ailleurs. Ce calcul n’est donc que théorique puisque les autres charges ne sont pas égales d’une année sur l’autre, notamment cette année où pétrole et engrais flambent. Il n’en reste pas moins intéressant de consulter ce rapport, qui montre qu’en février, seules les filières bovines ont pu dégager des marges. Il faut dire que le poids de l’aliment dans la valeur du produit brut des exploitations est bien inférieur en bovins lait et bovins finis que dans les viandes blanches.
Porc et poulet dans le rouge
Ainsi en bovins de boucherie, la forte hausse des prix à la production (+23,9 % sur un an) compensait en février la hausse du coût de l’aliment (+14%), tout comme la hausse du prix du lait à la production (14,1 %) compensait celle de l’aliment (+12,6 %). En porc et poulet, les hausses des prix à la production (+2,6 % et +10,5 % respectivement) ne compensaient pas celles de l’aliment (+17,5 % et +14,9 %).
En mars, l'aliment a continué de monter, mais les prix du porc ont enregistré des hausses inédites.