EMC2 prospère dans les viandes bovines et ovines
La coopérative polyvalente de l’Est étend sa filière ovine dans la région et adapte les viandes bovines aux demandes des marchés.
La section élevage de la coopérative EMC2 (122 millions d'euros de chiffre d’affaires), installée dans la Meuse, commence à abattre des bovins (mâles castrés ou femelles) de races à viande, élevés sous un contrat nommé Prim’Herbe pour Carrefour, annonce son directeur Raphaël Bonnault. Les carcasses de petites tailles, issues de l’abattoir Elivia Mirecourt (Vosges), fournissent des portions réduites et tendres. Prim’Herbe est le dernier né des contrats qualitatifs proposés aux adhérents, après Babynette (génisses légères à viande très persillée) et Herbopack (jeunes génisses et mâles précoces issus de croisement laitier élevés à l’herbe) pour Charal. Ces contrats préfigurent l’offre d’avenir de la coopérative, dont le label Rouge et le bio font partie. « 26 % de tous les bovins de boucherie bénéficient d’un contrat avec plus-value », dit le récent rapport d’activité. « Nous prenons notre élan pour reconquérir la part d’importations de viandes de qualité dans la restauration », indique Raphaël Bonnault.
Par ailleurs EMC2 est devenue « une vraie coopérative ovine », se félicite la coopérative. EMC2 continue d’étendre l’élevage de moutons dans son périmètre et profite d’avoir acquis un négoce spécialisé, Sève 2000, pour « massifier les ventes d’agneaux », comme l’explique Raphaël Bonnault. Aux 24 188 têtes vendues en 2018-2019 (contre 20 508 l’exercice précédent) par EMC2, s’ajoutent 21 578 têtes vendues par Sève 2000.