Elsy veut dépoussiérer le rayon confiserie
La jeune société Elsy propose une alternative saine aux confiseries disponible à Franprix, Monoprix et, à terme, dans d’autres enseignes de GMS ainsi qu’en restauration.
En fondant sa marque Elsy en février 2020, Capucine Razou veut proposer une alternative saine sur le rayon confiserie en grande distribution. « Je trouve fou que le rayon gourmandise ne bouge que très peu et soit protégé par le halo du plaisir coupable », souligne-t-elle. Malgré des débuts rendus difficiles par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, la marque est présente dans 150 points de vente Monoprix depuis fin août et 150 points de vente Franprix depuis quelques semaines, en plus de vendre ses produits sur sa plateforme en ligne. L’offre de la jeune société se compose de trois références de billes croustillantes enrobées de chocolat, saveur chocolat noir, chocolat au lait et chocolat coco. Celles-ci sont toutes fabriquées dans une usine située à Agen.
J’ai besoin d’investisseurs
Dans trois semaines, une bille chocolat amande enrichira son catalogue. « Les billes sont uniquement composées de riz complet et de lentilles corail. Par ailleurs, les chocolats ne contiennent pas d’édulcorants », assure Capucine Razou. Les confiseries sont à un prix de vente conseillé de 2,50 euros le sachet de 50 grammes. « Étant sur un prix assez cher pour la catégorie, l’offre se place sur le segment du snacking d’impulsion haut de gamme », précise-t-elle.
Des pistes pour renforcer la croissance
Capucine Razou, jusqu’à récemment seule à bord d’Elsy, vise de lever des fonds dans un futur proche. « Ce n’est pas la meilleure période pour ce type d’opération, mais je dois appuyer la croissance de la société. Pour cela, j’ai besoin d’investisseurs », explique-t-elle. Une fois terminée l’implantation dans les rayons des 300 points de vente, Elsy prévoit de taper à la porte d’autres enseignes de la grande distribution, mais aussi d’investir le segment de la restauration. « Des formats plus petits sont en cours de développement pour la restauration, notamment les cafétérias des entreprises », indique Capucine Razou. Cette voie de développement risque de prendre du retard avec ce nouveau confinement.