Climat : Le PNNS devrait recommander un maximum de 450 g de viande, pas 650 g
Le réseau Action Climat et la Société française de nutrition ont réalisé une étude qui met en évidence le besoin d’ajuster les recommandations du Plan National Nutrition Santé pour prendre en compte les enjeux environnementaux, en plus des enjeux nutritionnels.
Le réseau Action Climat et la Société française de nutrition ont réalisé une étude qui met en évidence le besoin d’ajuster les recommandations du Plan National Nutrition Santé pour prendre en compte les enjeux environnementaux, en plus des enjeux nutritionnels.
450 g, c’est la consommation maximale de viande que devrait recommander le Plan National Nutrition Santé (PNNS), dont moins de 150 g de charcuteries, selon le Réseau Action Climat France et la Société française de nutrition, qui publie un rapport.
Lire aussi : Consommation de viande : que demandent Greenpeace, FNH et Réseau Action climat à Marc Fesneau ?
Un maximum de 450 g par semaine correspond aux recommandations grecques, c’est un peu plus que les niveaux italiens, espagnols et danois, mais moins que la Belgique, les Pays-Bas et la Chine.
A contrario, le PNNS devrait recommander une consommation de 65 à 100 g de légumineuses chaque jour (poids cuit) ainsi que 25 à 30 g par jour de fruits à coque non salés, des noix idéalement.
Réduire de moitié sa consommation de viande pour se conformer aux engagements climatiques
L’alimentation représente 22 % de l’empreinte carbone de la France. En s’appuyant sur divers scénarios prospectifs et modèles de transition, le rapport estime que la consommation de viande de la France devrait être réduite de 50 % pour que notre pays se conforme à ses engagements en matière de climat. Or en France, la consommation de viande tend à progresser, au profit notamment des importations, l’érosion du bœuf et du porc étant largement compensée par la hausse en poulet. Un Français consomme aujourd’hui deux fois plus de viande que la moyenne mondiale, et quatre fois moins de légumineuses. Les recommandations sur les produits laitiers ne sont pas remises en question (2 par jour actuellement).
La question du « moins de viandes » ne doit pas être crispante, si elle se traduit par une ↘️ des viandes importées.
Les éleveurs 🇫🇷 en seraient au contraire les premiers gagnants. https://t.co/mJplC28QOH— Marine COLLI (@ColliMarine) February 20, 2024
Voir l’étude