Cheptels bovins : où en est la décapitalisation ?
Alors que les abattages restent en berne, l’Idele évoque des signes de ralentissement de la décapitalisation du cheptel bovin allaitant comme laitier.
Alors que les abattages restent en berne, l’Idele évoque des signes de ralentissement de la décapitalisation du cheptel bovin allaitant comme laitier.
En cinq ans, entre mai 2018 et mai 2023, la France a perdu 730 000 vaches, dont 440 000 allaitantes et 290 000 laitières, calcule l’Idele dans un récent dossier. Ce qui engendre le creux d’abattage constaté depuis deux ans, qui tend à s’aggraver. Ainsi selon les dernières remontées Normabev publiées par Interbev, les abattages de vaches viande ont chuté de 11,2 % en cumul sur les semaines 39 à 42 par rapport à la même période de l’année précédente. Dans le même temps, les abattages de vaches mixtes et laitières chutaient de 10,4 % et ceux de JB viande de 4,6 %.
Un recul du nombre de vaches moins fort en septembre
Dans son dernier bulletin, l’Idele met en avant le ralentissement de la baisse du nombre de vaches allaitantes, en retrait de 2,6 % sur un an en septembre, contre -3,1 % en mai. Un ralentissement lié à la baisse des réformes de vaches. Même tendance en laitière, avec un repli du cheptel passé de 2,5 % en mai à 2 % en septembre. Ce léger mieux s’explique par un recul des réformes mais aussi un petit rebond des entrées de génisses dans les troupeaux. Néanmoins ce dernier paramètre reste fragile, si les entrées augmentaient effectivement en juin et juillet elles ont reculé en août.
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