Canard à rôtir : cinq signes de reprise pour la filière
Quelques améliorations ont été constatées en canard à rôtir mais le manque d’offre et les prix à un haut niveau continuent de pénaliser la filière.
Quelques améliorations ont été constatées en canard à rôtir mais le manque d’offre et les prix à un haut niveau continuent de pénaliser la filière.
Le canard à rôtir français se porte un peu mieux à l’amont comme à l’aval de la filière. “Le déploiement de la stratégie vaccinale et la réouverture des « 45 » communes a permis de retrouver des niveaux de mises en place habituelles sur la fin de l’année”, nous apprend le comité interprofessionnel du canard à rôtir (Cicar). En novembre 2023, les mises en place hebdomadaires s'élevaient à 453 000 de têtes. C'est 2,5 % de moins sur un an. Les abattages ont augmenté de 12,6 % en octobre 2023 sur un an sans pour autant revenir à leur niveau de 2021. Les stocks de viande sont repartis à la hausse (+175,5%) en octobre sur un an. Les opérateurs ont anticipé la demande de fin d’année.
Hausse de la consommation
La consommation de canard à rôtir progresse, +21,6 % en octobre 2023 sur un an sans pour autant retrouver ses niveaux d’avant crise. La production reprend mais il manque toujours de la disponibilité. Les prix freinent aussi les consommateurs à l’achat. Le prix moyen du filet de canard à rôtir a baissé de 2% en octobre 2023 sur un an. Cependant, à 21,14 €/kg, il est plus cher que le poulet, un kilo d’escalope valait 11,59 euros, même date. La cuisse de poulet était vendue à 5,53 €/kg.