Broutards : commerce plus calme vers l’Algérie

Broutards : Le marché des broutards demeure ferme dans son ensemble, les sorties étant mesurées alors que l’export demeure régulier. À noter, les envois vers l’Algérie ont été toniques au premier trimestre, affichant une hausse de 17 % par rapport à 2017, selon l’Institut de l’élevage. Néanmoins, les opérateurs ont fait état d’un commerce très limité en mai. Les fériés de la première quinzaine ont limité les possibilités d’expédition depuis la France, puis le ramadan a compliqué la réception en Algérie. Vers la Turquie, toujours aucune éclaircie, les barrières sanitaires sont toujours un frein aux envois. La France ne serait de toute façon pas forcément compétitive, au vu des tarifs du moment, en comparaison avec les autres pays fournisseurs (Irlande, Pologne et pays de l’Est). L’export français demeure donc concentré sur l’Italie et l’Espagne.
Veau : Les cours des petits veaux laitiers plafonnent à des niveaux supérieurs à ceux de ces dernières années. Tout laisse à penser qu’ils resteront élevés dans les semaines qui viennent, la période étant au pic de la demande des engraisseurs qui préparent les veaux de boucherie à sortir cet hiver, tandis que les vêlages sont limités en juin. D’autant plus que les importateurs espagnols demeurent aux achats. La tendance est tout aussi ferme en croisés laitiers alors que les croisés mixtes restent moins recherchés. Nouvelle hausse en race à viande.
Ovins : La tendance est baissière sur les marchés en vif, notamment dans les animaux ordinaires, faute de besoin.