Bovins
Beaucoup d’abattages de vaches
Les abattages de vaches allaitantes ont été abondants cette première partie de l’année, tout comme, dans une moindre mesure, ceux de laitières.
Les abattages de vaches allaitantes ont été abondants cette première partie de l’année, tout comme, dans une moindre mesure, ceux de laitières.
Les abattages de vaches ont augmenté de 4 % en têtes sur les 24 premières semaines de 2018, comparés à l’an dernier, selon les données Normabev. 19 400 vaches allaitantes de plus que l’an dernier ont été réformées, soit une hausse de 5,9 %. Quant aux laitières, ce sont 6 520 vaches supplémentaires qui ont été abattues par rapport à 2017, soit 2,1 % de plus. L’Institut de l’élevage pointe néanmoins une tendance au ralentissement à partir de mai, la conjoncture laitière s’améliorant. Ces abattages dynamiques se sont traduits par une baisse annuelle de 1,2 % des effectifs français de vaches laitières et de 2,1 % de vaches allaitantes, au 1er avril, selon FranceAgriMer. À noter toutefois que les effectifs de génisses progressent, que ce soit dans le cheptel allaitant (+3,6 %) ou laitier (+4,3 %).
L’offre a fait pression sur les prix
Dans le même temps, les besoins des abattoirs étaient certes réguliers, mais pas particulièrement toniques, faute de consommation notamment en viande fraîche. Dans ce contexte, les cours ont été malmenés. Ainsi, la hausse saisonnière des tarifs des vaches R a été limitée, et fin juin, les prix se situaient presque 3 % sous leur niveau de la même période de l’an dernier. Les cotations des laitières ont un peu mieux résisté, affichant des niveaux à peu près similaires à ceux de 2017, tout en restant plombées par l’abondance de l’offre.
À noter que la France fait figure d’exception au sein de l’Union européenne, la plupart des États membres affichant des cours supérieurs à ceux de l’année dernière.