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Au Salon de l’agriculture, le sujet du plastique discuté

Marie Derelec, directrice du marketing de Prince de Bretagne. © S. C.
Marie Derelec, directrice du marketing de Prince de Bretagne.
© S. C.

Le président du Collectif Nouveaux Champs de produits « zéro résidu de pesticides » discutant avec la responsable des filières durables d’un distributeur au sujet de la prochaine interdiction des emballages en plastique ; c’était au Salon international de l’agriculture. Les exposants de fruits et légumes étaient tous plus ou moins préoccupés par l’article de la loi Économie circulaire selon lequel disparaîtront à compter du 1er janvier 2022 les lots de moins de 1,5 kg en barquette et film plastique. Les tomates ou pommes sans résidu ou bios seraient-elles « contaminées » par des fruits et légumes ne l’étant pas ? La pomme bio Juliette devra-t-elle quitter son plateau en carton enveloppé d’un sachet en « plastique compostable » ? La poire « mûre à point » des arboriculteurs Demain la terre trouvera-t-elle une solution pour résister au transport et aux manipulations des consommateurs ? Le papier et le carton poseraient un double problème : se déformer au contact des poires humides en sortie de ligne et empêcher le consommateur d’apprécier la couleur du fruit. Les maraîchers Prince de Bretagne se montraient concernés eux aussi. Ils ont largement remplacé les barquettes en plastique par des barquettes en carton, lesquelles sont enveloppées d’un sachet plastique grâce à l’acquisition de la technologie « flow pack ». Toutes les tomates le sont depuis l’an dernier. « Pour les endives et les pommes de terre primeurs, le sachet est une protection antiverdissement », a souligné Marie Derelec, directrice du marketing. « On ne peut pas les vendre cachées. Le brocoli est filmé aussi, pour le protéger, sinon, il faudrait le mettre en rayon à mesure, comme les laitues », a-t-elle expliqué.

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