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Alternatives végétales : Happyvore, de la start-up à la PME

Happyvore est monté en puissance grâce à son usine pour devenir une PME et passer à la deuxième place du rayon traiteur végétal. Son ambition : devenir numéro 1 en dépassant Garden Gourmet.

Guillaume Dubois et Cédric Meston, cofondateurs d'HappyVore
© HappyVore

Après l’inauguration de son usine de production d’alternatives végétales dans le Val-de-Loire, Happyvore a changé de dimension, dépassant son statut de start-up pour atteindre celui de PME. « Une partie de nos lignes de production tourne déjà, nous serons opérationnels à 100 % d’ici à juin 2023 », détaille Cédric Meston, co-fondateur de Happyvore.

Cette évolution permet au fabricant de simili de produits carnés d’accélérer encore sa croissance et de se hisser à la deuxième place du rayon traiteur végétal France, avec plus de 10 % des parts de marché. Happyvore affiche une croissance de 40,2 % de ses ventes en valeur entre janvier- mars 2023 par rapport à octobre-décembre 2022.

Son taux de croissance a été multiplié par quatre sur un an, permettant à la société de passer de la cinquième à la deuxième place du marché. « Notre objectif est de devenir numéro 1 » en dépassant Garden Gourmet « et faire grossir le marché », ambitionne Cédric Meston. La marque de Nestlé détient près de 20 % des parts de marché du rayon traiteur végétal. Le marché du traiteur végétal est chiffré à 106 millions d’euros en France en 2022, avec une croissance de 12 % par rapport à 2021.

Les produits Happyvore se trouvent dans toutes les enseignes de grande distribution en France à l’échelle nationale, et distribués dans environ 60 % des magasins de chacune d’elle. Ils sont aussi référencés dans plus de 1500 restaurants sur le territoire national, grâce notamment à leur présence au sein de tous les grossistes en France tels que Metro, Promocash, Transgourmet, etc. Happyvore a récemment lancé un simili de knacki, une alternative à l’escalope panée ainsi que des simili-charcuterie (salami et chorizo), tous végétaux.

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