Agneaux : hausse des exportations européennes
Ovins : Les cours des agneaux lourds se raffermissent en Europe, ils n’en restent pas moins sous leur niveau de l’an dernier (-13,6 % en semaine 12 selon Bruxelles). Pour les agneaux légers, le marché reste difficile, les prix se tassent et s’affichaient, en semaine 12, 19 % sous leur niveau de 2016.
Ce marché plus lourd est dû à une hausse des disponibilités, notamment liée à un report des abattages des agneaux de l’an dernier ainsi qu’à une consommation peu évolutive. Face à ce surplus, l’Union a davantage pesé à l’export. Ainsi en janvier, ses exportations de viande ovine/caprine ont augmenté de 43 % par rapport à 2016, à 4 404 tonnes équivalent carcasse (téc). La Libye est le premier client ; avec 1 689 téc, ses achats ont plus que doublé en un an. Suivent Hong Kong (738 téc, +21 %) et la Suisse (364 téc, +98 %). À l’inverse, les importations européennes ont reculé de 26 %, à 11 944 téc.
Bovins : Les exportations allemandes de viande bovine ont reculé de 4 % en 2016 par rapport à 2015, selon AMI, à 391 000 tonnes. Les Pays-Bas sont les premiers clients (100 000 t, -1 %), suivis par la France (59 000 t, -8 %) et l’Italie (38 000 t, -9 %). Dans le même temps, les importations allemandes se sont aussi repliées. Les Pays-Bas restent le premier fournisseur (104 000 t). Les achats à la Pologne ont chuté de plus de 20 % (41 300 t). La France est le quatrième fournisseur de viande outre Rhin, avec près de 39 000 t l’an dernier.