Agneau : comment évoluent nos importations ?
Nos importations de viande ovine ont progressé en 2022, en particulier du fait du retour de l’offre néo-zélandaise. Dans le même temps, la production française d’agneau reculait.
Nos importations de viande ovine ont progressé en 2022, en particulier du fait du retour de l’offre néo-zélandaise. Dans le même temps, la production française d’agneau reculait.
Il était difficile d’appréhender les disponibilités françaises de viande ovine importée depuis le Brexit, puisque le Royaume-Uni utilisait l’Hexagone comme plaque tournante et qu’une partie de la viande britannique arrivée sur notre territoire était réexpédiée, notamment vers le Nord de l’Europe. Mais Agreste a travaillé sur un calcul éliminant la viande réexportée.
Hausse de nos importations de viande ovine
En septembre, la France aurait importé 6 % de viande ovine en plus que l’an dernier, notamment en provenance de Nouvelle-Zélande (+55 %). Depuis le début de l’année, nos achats ont progressé de 8 %, portées notamment par le retour des marchandises en provenance de la Nouvelle-Zélande. Le pays revient vers l’UE, la Chine étant en retrait et le Royaume-Uni suffisamment approvisionné.
Le Royaume-Uni, premier fournisseur d’agneau de la France
Le Royaume-Uni demeure de loin notre premier fournisseur d’agneau devant l’Irlande.
Des abattages d'agneaux français en net repli
Les abattages français d’agneaux ont reculé de 6,1 % en octobre, la baisse est de 4 % en cumul sur 10 mois comparé à 2021. Un repli des disponibilités qui contribue à la forte hausse des cours. Une hausse tarifaire d’ailleurs bienvenue pour les éleveurs confrontés à la flambée des coûts de production. « Le coût de l’aliment pour ovins continue d’augmenter. Il dépasse de 28,4 % le niveau de septembre 2021 et de 44,7 % celui de la moyenne quinquennale », précise Agreste.