Accord UE/Océanie : un rapport alerte sur les conséquences pour les filières animales
Si « les opportunités sur les marchés océaniens restent limitées pour les produits animaux européens », « les risques, eux, sont évidents pour les filières ruminants françaises en cas d’octroi à l’Océanie d’accès supplémentaires au marché européen », peut-on lire dans une étude commanditée par le ministère de l’Agriculture et réalisée par le cabinet Abcis pour les risques et opportunités d’accords de libre-échange UE/Nouvelle Zélande et UE/Australie. Publiée ce jour sur le site du ministère, cette étude poursuit : « des envois systématiques de volumes supplémentaires bon marché pour les viandes rouges de qualité australiennes ainsi que la viande bovine et les ingrédients laitiers néozélandais seront alors à attendre ». « En outre, des envois opportunistes de viande ovine néozélandaise ou d’ingrédients laitiers océaniens pourraient déstabiliser les marchés européens, notamment en cas de fermeture de débouchés asiatiques », prévient encore le cabinet Abcis.