Seize ONG, dont WWF, France Nature Environnement, UFC-Que choisir ou encore le Synabio et la Fnab ont manifesté dans un communiqué leur soutien au Planet-Score, futur étiquetage environnemental qui devra informer les consommateurs sur l’empreinte écologique des produits alimentaires.
Cet affichage sera principalement basé sur l’analyse du cycle de vie (ACV), une méthode prenant en compte les différentes étapes de la vie d’un produit et leurs effets sur l’environnement.
L’indicateur prendra également en compte l’usage des pesticides, les atteintes à la biodiversité ainsi que le bien-être animal. Le Planet-Socre « repose sur une expertise scientifique approfondie et pluridisciplinaire », assure les ONG dans le communiqué.
Les ONG pointent du doigt les lacunes de l’ACV seule et de l’Agribalyse, une observation que rejoint Interbev. L’interprofession alerte dans un communiqué les pouvoirs publics sur la nécessité de « prendre le temps de construire une base de données solide et un outil robuste et réaliste de notation avec l’ensemble des parties prenantes ».
Interbev souligne que les indicateurs environnementaux et les évolutions méthodologiques proposées dans le Planet-Score sont « en phase avec [ses] constats et propositions ».
Une étude réalisée auprès d’un échantillon de 100 personnes représentatif de la population française indique que 81 % des consommateurs prendraient en compte ce Planet-Score.
