Viande bovine : un commerce qui peine à se reprendre
Les opérateurs de l’abattage découpe ne se montrent pas des plus emballés par l’ambiance commerciale du moment. La demande des détaillants et notamment de la grande distribution est jugée terne et décevante. Quant à la restauration hors foyer, elle n’a toujours pas vraiment redémarré. À l’export, les échanges demeurent restreints, d’autant plus que les prix ont parfois fortement baissé chez nos voisins. Sur ce front, les opérateurs attendent la traditionnelle période plus favorable, à partir de fin octobre, en espérant que les prix se ressaisiront d’ici là.
Comme, en face, l’offre demeure assez abondante, avec des réformes assez élevées aussi bien en vaches allaitantes qu’en laitières et des stocks de jeunes bovins, le marché est sous pression. Des abattoirs projettent de réduire la cadence cette semaine. Pour autant, les cours des bons animaux se tiennent, portés par la volonté de certains opérateurs de soutenir les éleveurs. En revanche, les cours des animaux maigres et non conformes continuent de décrocher.