International
Viande bovine : ralentissement de la croissance des importations chinoises en 2022
Les achats chinois de viande bovine devraient continuer de progresser, mais moins que les années précédentes. Le Brésil devrait rester son premier fournisseur, mais Argentine et Australie sont attendues en retrait.
Les achats chinois de viande bovine devraient continuer de progresser, mais moins que les années précédentes. Le Brésil devrait rester son premier fournisseur, mais Argentine et Australie sont attendues en retrait.
La Chine devrait consommer 10,23 millions de tonnes de viande bovine en 2022, estime l’USDA. C’est seulement 2,4 % de plus que l’an dernier, une croissance ralentie par rapport aux années précédentes du fait de la situation économique moins florissante. A 7,15 millions de tonnes, la production progresserait de 2 % mais ne serait toujours pas suffisante pour répondre aux besoins du pays. La Chine devrait donc importer 3,1 millions de tonnes de viande bovine, des volumes en hausse de seulement 2,4 % après avoir bondi de près de 8,7 % en 2021.
États-Unis, Uruguay et Nouvelle-Zélande pour fournir la Chine
Ce ralentissement s’explique en partie par les difficultés logistiques : hausse des coûts de transport maritime, engorgement des ports, changement des réglementations sur les importations et tests Covid sur les marchandises. Le Brésil devrait rester de loin le premier fournisseur de la Chine, l’embargo a été levé en décembre. L’origine Australie reste compétitive mais les opérateurs rapportent des fréquentes difficultés en douanes. L’Argentine devrait rester en retrait du fait de ses restrictions à l’export. États-Unis, Uruguay et Nouvelle-Zélande devraient prendre le relai. A noter que Chine et Uruguay ont débuté des négociations en vue de la signature d’un accord de libre-échange.