Viande bovine : le Brésil attend le Brexit
Bovins : Si le report du Brexit laisse un peu de temps aux industriels européens pour s’adapter, ce n’est pas une bonne nouvelle pour tout le monde. En cas de no-deal, les droits de douane sur la viande brésilienne pratiqués par le Royaume-Uni seraient inférieurs à ceux actuels. Le gouvernement britannique a aussi annoncé mettre en place un quota de 230 000 tonnes sans droit de douane, soit environ 60 % des importations britanniques, relaie AHDB. Quota qui obéirait à la règle du « premier arrivé, premier servi » et qui mettrait en concurrence directe l’Irlande (premier fournisseur du Royaume-Uni) avec d’autres exportateurs comme le Brésil. Sans droit de douane, la viande brésilienne serait compétitive, malgré le transport. AHDB estime que la viande brésilienne désossée congelée serait inférieure de 0,35 €/kg à la viande irlandaise. De quoi intéresser les acheteurs, notamment de la restauration. Ce qui pose le problème du devenir de la viande irlandaise, qui pourrait encombrer le marché européen.
Veau : Pas de changement sur le marché des veaux de boucherie. Les cours manquent de tenue dans une ambiance commerciale assez lourde.
Ovins : En janvier, les importations françaises d’agneaux vifs ont reculé de 28 %, à 9 500 animaux. La hausse des achats à l’Espagne (+3,3 %) ne compensant pas la baisse de ceux aux Pays-Bas (-65 %), selon Agreste.