Viande bovine : commerce estival
Bovins : Dans les grandes métropoles, le commerce est au point mort. Nombreux sont les habitants à avoir pris la direction des zones de villégiature et les détaillants et les restaurateurs à avoir baissé les rideaux. Dans ce contexte, l’activité des grossistes tourne au ralenti. Les disponibilités limitées modèrent la baisse des cours de la viande. Dans les zones de villégiatures, l’ambiance est plus dynamique, d’autant plus que les détaillants sont davantage aux achats maintenant qu’ils ont une vue plus claire de la fréquentation touristique des jours à venir. La demande est résolument tournée vers les produits de saison, à griller, notamment entrecôtes et bavettes. La pression des viandes importées se fait sentir, quoique certaines opérations promotionnelles mettent en avant l’origine France et permettent de fluidifier le marché.
Veau : Aucune amélioration la semaine dernière sur le marché des petits veaux laitiers. Les ateliers d’engraissement sont toujours surchargés et les mises en place sont donc repoussées. Dans ce contexte, la demande est atone sur les marchés en vif et les cours des animaux reculent de nouveau dans toutes les catégories de poids. Les animaux les plus légers sont invendables.
Ovins : En cumul annuel se terminant le 9 juillet, les achats des ménages français de viande ovine font grise mine puisqu’ils reculent de 3,6 % par rapport à la même période de 2016, selon FranceAgriMer Kantar Worldpanel. Le prix moyen d’achat restait, quant à lui, stable, à 14,22 €/kg. Pièces à griller et à bouillir reculent dans la même amplitude (-3,2 %).