Commerce international
Viande bovine : Brésil et Australie gagnent encore des parts de marché
Les échanges mondiaux de viande bovine devraient progresser, les flux étant de plus en plus au départ du Brésil et de l'Australie, qui gagnent du terrain.
Les échanges mondiaux de viande bovine devraient progresser, les flux étant de plus en plus au départ du Brésil et de l'Australie, qui gagnent du terrain.
En 2024, les échanges mondiaux de viande bovine pourraient atteindre 11,9 millions de tonnes, prévoit l’USDA, soit 1 % de plus qu’en 2023. La hausse des exportations du Brésil, de l’Argentine et de l’Australie devrait compenser les baisses attendues aux États-Unis, Canada et en Union européenne. Les deux leaders mondiaux que sont le Brésil et l’Australie devraient gagner des parts de marché, notamment vers les pays où les viandes américaines seront moins présentes, faute d’offre, mais aussi grâce à leur compétitivité accrue. Paraguay et Uruguay pourraient aussi tirer leur épingle du jeu sur l’échiquier mondial. La demande mondiale est attendue robuste. Certes la Chine pourrait rester en retrait, entre économie peu dynamique et retour de l’offre locale, mais les autres marchés devraient compenser ce manque de tonus.
Une production portée par l’Inde, la Chine et le Brésil
La production mondiale de viande bovine devrait atteindre 59,1 millions de tonnes, c’est autant qu’en 2023. Les progressions attendues au Brésil, en Chine et en Inde devraient compenser les replis américains, canadiens, argentins et européens. En Argentine, la baisse s’explique par un retour à la normale après une forte sécheresse en 2023. À noter que la décapitalisation continue au Canada et le cheptel bovin pourrait y atteindre un plus bas niveau en 35 ans.