Veaux de boucherie : l’année a été compliquée
Veaux : Le bilan de l’année 2017 n’est pas aussi positif que celui de l’an dernier, aux dires des opérateurs. Jusqu’au mois de septembre, les coûts de production étaient élevés, plombés notamment par le coût de l’alimentation. L’indice des matières premières entrant dans la fabrication des aliments d’allaitement (Imfal), calculé par Les Marchés, a ainsi atteint 131,59 points en juin (base 100 en janvier 2015). Pour les éleveurs, la rentabilité devrait être négative sur l’année, malgré la chute de la poudre de lait au deuxième semestre. Quant au commerce de la viande, il a été contrarié dès le mois de juin. Il restait des stocks après les opérations de la Pentecôte, qui se sont télescopés avec la production estivale, alors que la demande était aux abonnés absents.
Si les intégrateurs s’attendent à des résultats négatifs sur l’ensemble de 2017, l’année 2018 s’annonce pour le moment sous de meilleurs auspices avec une consommation correcte et des coûts de production bas. L’Imfal s’établissait la semaine dernière à 85,85 points.
Bovins : La demande de nos voisins grecs et italiens pour les fêtes de fin d’année bat son plein. Les abattoirs sont aux achats et les cours des jeunes bovins de races allaitantes poursuivent leur progression. Un retour au calme est à envisager mi-décembre, quand les exportations vont ralentir.
Ovins : Pas de changement de ton sur le marché de la viande ovine cette semaine, les disponibilités en viande importées restent larges et les prix sous pression.