Seule ombre au tableau : les coûts de production
Veau de boucherie : le marché résiste à l’été
Est-ce un effet des opérations promotionnelles de la filière, qui a décidé d’étaler sa communication cette année sur plusieurs semaines après la Pentecôte ? Toujours est-il que le marché du veau de boucherie résiste à l’été et que la cotation du veau de boucherie rosé clair O n’a perdu que 32 centimes depuis le début du mois d’avril. Sur cette période, la baisse était de près de 80 ct l’an dernier et 41 ct en 2019. La météo assez froide en mai et la réouverture de la restauration sont aussi d’autres facteurs qui peuvent expliquer cette modestie de la baisse saisonnière. Pourtant, l’offre est là, sur les 23 premières semaines de l’année, 521 274 veaux de boucherie ont été abattus en France, c’est 1,7 % de plus que l’an dernier, annonce Interbev. Au niveau européen, on note que les tarifs néerlandais continuent de se raffermir, entre offre limitée et retour de la demande locale et italienne. Note négative en revanche, l’indice des matières premières entrant dans la fabrication des aliments d’allaitement (Imfal), calculé et publié par Les Marchés oscille autour de 150 points depuis mi-mai, des niveaux historiques à relier aux fortes hausses affichées par les cours des poudres de lait et de lactosérum.