Distribution
À U, enseigne, commerçants et clients participent à l’aide alimentaire
Les « commerçants autrement » du réseau de distributeurs U font preuve d’engagements humanitaires, aussi bien à l’étranger qu’au niveau local. Les initiatives naissent à plusieurs niveaux.
Voilà plus de vingt ans que la coopérative des magasins U soutient Action contre la faim. Thierry Desouches, directeur de la communication extérieure de Coopérative U Enseigne, avait organisé la première opération « Produit partage », en 1999. « Une vingtaine de centimes – c’étaient des francs – sur des céréales, allaient à une cause humanitaire », se souvient-il. « Les dons ont pris de l’ampleur avec la carte de fidélité », relate-t-il. Premier donateur privé d’Action contre la faim, Coopérative U Enseigne collecte plus de 600 000 euros chaque année pour l’organisation caritative, la majeure partie par les « Produit partage », une moindre partie par les dons d’euros cumulés sur les cartes. Ces derniers, est-il expliqué aux clients, ouvrent droit à réduction d’impôts ; l’enseigne transfère automatiquement le reçu aux clients au-dessus de 5 euros. L’évènement « Challenge contre la faim », organisé par Action contre la faim, voit aussi participer fidèlement les salariés de Coopérative U Enseigne, sa filiale logistique U Log ou des magasins. Le marketing et les responsables de la communication interne sont chargés d’entretenir la confiance des clients et la motivation des équipes. Thierry Desouches a le souvenir d’une invitation de donateurs en Sierra Leone (Afrique de l’Ouest) où avait eu lieu une action.
La solidarité en France est une question de proximité
Sur le plan de la solidarité envers les populations défavorisées en France, des collectes d’associations sont organisées une ou deux fois l’an à l’échelon national avec les banques alimentaires ou les Restos du cœur. Cependant, une grande partie des initiatives relèvent des propriétaires des magasins eux-mêmes. « La solidarité en France est une question de proximité, nous y croyons beaucoup, explique Thierry Desouches. Nos magasins sont identifiés comme des endroits où les associations locales s’adressent pour récupérer des produits consommables en fin de vie ou impropres à la vente. Ils travaillent en bonne intelligence avec elles. » Comme tous magasins, ils signent des conventions. Le recours aux applications de déstockage comme Phénix, Commerso et Too Good To Go est aussi encouragé dans le réseau U.