Trajectoires gagnantes en élevage de montagne
Ils ont des résultats supérieurs à ceux des autres exploitations, et ils en parlent via des vidéos. Tel est le principe de communication réalisé par les réseaux lait et viande du Massif central.
Dans le cadre du Sommet de l’élevage, les deux équipes Inosys Réseaux d’élevage lait et viande d’Auvergne, Lozère et Aveyron ont projeté « Trajectoires gagnantes en élevage de montagne ». Une série de vidéos présentant huit exploitations qui sortent du lot des fermes de référence. Au lieu de données collectives, ce sont des parcours qui sont ici mis en avant, des décisions mûrement réfléchies… Premier constat, plusieurs orientations peuvent conduire à la réussite. Au-delà de la pure gestion agricole, certains ont choisi des filières. Le Gaec Meyniel, à Talizat (15) a opté pour la diversité avec la valorisation de son lait en AOP Cantal, la blonde d’Aquitaine pour la viande et un hectare de lentilles blondes de la Planèze de Saint-Flour (15). Double troupeau également au Gaec de L’Érosion au Monastier-sur-Gazeille (43) avec une production de 400 000 litres de lait et une quinzaine de vaches allaitantes. À la clé, deux Smic pour chacun des deux associés. Une règle : la qualité des produits et l’adaptation à la demande. Les associés du Gaec des Prairies à Maurs (15) ont, quant à eux, tout misé sur l’allaitant en travaillant sur la génétique salers. De son côté, le Gaec de Sauvadet à Saint-Genès-la-Tourette (63) a choisi de créer de la valeur ajoutée et de l’emploi sur le territoire tout en conservant une agriculture à taille humaine. 300 000 litres de lait bio et tout foin dont un tiers transformé au village, à la Laiterie de la Tourette créée en 2005, avec deux autres exploitations. En retour, une production de yaourts commercialisée localement, 50 à 80 % de plus-values sur le lait et la création d’une dizaine d’emplois sur place.