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Tipiak a résisté à la crise en 2020

Grâce aux performances de son secteur de produits secs, Tipiak a su résister à la crise économique en 2020. Son pôle froid, plus en difficulté, a bénéficié de 23 millions d’euros d’investissement.

Au premier semestre 2021, les ventes de Tipiak sont stables par rapport à la même période de 2020. © Tipiak
Au premier semestre 2021, les ventes de Tipiak sont stables par rapport à la même période de 2020.
© Tipiak

Alors qu’il va fêter son trentième anniversaire dans quelques mois, le groupe Tipiak a résisté à la crise sanitaire tout au long de l’année 2020, en notant néanmoins de forts contrastes au sein de ses différents secteurs. La société aux sept sites industriels a affiché 199,1 millions d’euros de chiffre d’affaires, en croissance de 2,5 % par rapport à 2019. Son résultat net s’établit à 3,2 millions d’euros, en hausse de 88 %. « Notre taux de pénétration est en croissance, avec un gain de près de 900 000 foyers sur l’année 2020. Nous touchons deux ménages français sur trois », se réjouit Hubert Grouès, président-directeur général de Tipiak. Le secteur des produits secs a profité du pic de consommation du premier confinement notamment, pour finir avec une croissance des ventes de 12,5 % par rapport à 2019.

Le traiteur présente un très fort dynamise à l'étranger

Cette bonne performance est contrebalancée par les difficultés du secteur froid de Tipiak qui pèse 59 % de son chiffre d’affaires total. Ses ventes ont diminué de 2,5 %, pour un total de 117 millions d’euros à cause des méventes des produits festifs et apéritifs pendant la crise.

Capacités supplémentaires pour le froid

Le groupe Tipiak a profité de cette année 2020 pour investir 23 millions d’euros sur son secteur froid pour augmenter ses capacités de production, notamment pour les activités internationales de son site de Pontchâteau (Loire-Atlantique). « Nos activités traiteur et pâtissier, qui ont rapporté 52 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020, présentent un très fort dynamisme à l’étranger », souligne Hubert Grouès. Le groupe affiche, en parallèle, un endettement financier, à 53 millions d’euros, contre 49 millions en 2019, et une capacité d’autofinancement en croissance, à 14,4 millions d’euros, contre 11,6 millions en 2019.

Au premier semestre 2021, le groupe présente des ventes stables, « ce qui est très satisfaisant, compte tenu du pic de 2020 par rapport à 2019 », estime Hubert Grouès.

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