Tableau de bord du Groupe Alliance par temps de coronavirus
Le groupe investit dans plusieurs filières et circuits commerciaux et est diversement atteint par le blocage de l’économie. Il maintient ses projets d’acquisition.
« Nos filiales agroalimentaires orientées RHD sont à la peine », admet Hubert Parry, président du directoire du Groupe Alliance, filiale de la coopérative d’éleveurs Cobevial, dans la Somme. C’est le cas en particulier de Defial Normival (produits carnés), Gelaé (produits élaborés) et O’Guste (viandes surgelées), ainsi qu’Ulysse (négoce international de produits de la mer) et Sauvage Viandes, plutôt orientés restauration. « Fort heureusement, ces entreprises ne sont pas 100 % RHD », précise Hubert Parry. Bahier (rillettes) souffre de la fermeture du rayon traditionnel des grandes surfaces, mais se porte assez bien en libre-service. National 1 (poissons et crustacés surgelés) approvisionne la distribution, mais certains niveaux tarifaires, en particulier ceux de la noix de Saint Jacques, « ne permettent pas aux ménages de faire des stocks », analyse le patron d’Alliance.
Les ventes de produits de la mer aux industriels, traditionnellement en dents de scie, sont dans le creux, au détriment de Fjord Import (négoce de produits de la mer surgelés), apprend-on. En revanche Sodeleg (oignon déshydraté) bénéficie clairement du recentrage sur les produits français. Interrogé sur l’opportunité d’acquérir des entreprises en difficulté après la crise, Hubert Parry répond : « Nous portons notre intérêt sur les entreprises de niche, en général bien portantes ». Il précise que le groupe poursuit ses audits des entreprises sous accord d’acquisition.