Transport routier
Stef emprunte plusieurs axes de transition énergétique
Le leader national de la logistique et du transport routier alimentaire sous température contrôlée a détaillé son processus de réduction d’impact, qui est multidirectionnel. Le point sur la partie transport.
Parmi les objectifs du nouveau programme « Moving Green » de Stef, la réduction de 30 % des émissions de GES des véhicules d’ici à 2030 (à compter de 2019 et sur le plan international) n’est pas des moindres. Stef va privilégier trois « énergies bas carbone » : un biocarburant B100 d’origine française, le biogaz naturel pour véhicules (bioGNV) et l’électricité. Le choix d’autres carburants et d’énergies constituera, d’après la direction du développement durable de Stef, l’action la plus efficace. Cette substitution s’accompagnera de la modification de la flotte de véhicules multitempératures. Les évolutions de technologie se répartissent sur l’ensemble de la flotte du groupe, quelles que soient les températures de transport (de -25 à +15 °C).
Collectivement, Stef suit les avancées en matière d’utilisation de l’hydrogène et participe aux tests en cours sur les camions électriques. Enfin, les conducteurs de Stef continueront de se former et d’adopter l’écoconduite.
Un jumeau numérique pour optimiser les transports
L’optimisation du transport grâce à l’intelligence artificielle (IA) est, par ailleurs, un important chantier de Stef mené avec DCbrain, spécialiste de l’IA appliquée aux réseaux physiques complexes. L’organisation des plans de transport sera représentée sous forme d’un « jumeau numérique » permettant de simuler et de comparer rapidement diverses options. « Avec DCbrain, nous avons mené un projet pilote très convaincant qui nous incite aujourd’hui à déployer cette technologie sur la totalité de nos filiales transport flux frais en France », annonce Damien Chapotot, directeur général délégué de Stef Transport.
La solution Ines (Intelligent Network Solution) de DCbrain améliorera la qualité de service et la réactivité du transporteur. Bien qu’il soit trop tôt pour envisager une réduction des émissions consécutive, la direction du développement durable avance un potentiel de -5 %.
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