Aller au contenu principal

Soufflet décline ses activités en version bio

Pour répondre à ses clients et aux industriels, Soufflet développe sa production bio dans cinq de ses activités, tandis que Neuhauser s’étend au Portugal.

La gouvernance du groupe Soufflet lors de la conférence de presse du 10 janvier 2020.
© V. R.

Dans le cadre de sa recherche de valorisation de sa production et face à la demande croissante de ses clients, le groupe Soufflet affirme sa volonté de développer ses activités biologiques. La société compte aujourd’hui neuf sites industriels ou de collecte certifiés sur cinq de ses activités. Entre les récoltes 2018 et 2019, Soufflet a doublé sa collecte de blés, passant de 9 000 à 18 500 tonnes. « Cette croissance est plus élevée que ce que nous avions prévu. Notre objectif est d’atteindre un volume de 23 000 tonnes d’ici à 2023, ce qui peut paraître peu, mais nous préférons être prudents. L’enjeu maintenant est de tout mettre en place pour garantir l’origine France du blé bio », affirme Jean-Michel Soufflet, président du directoire du groupe, lors d’une conférence de presse le 10 janvier. La société a produit cette année 3 500 tonnes de farines bios, et espère atteindre 9 000 tonnes en 2022-2023. Concernant la malterie bio, le groupe Soufflet vise les 10 000 tonnes pour 2022-2023, contre 3 200 tonnes aujourd’hui. « De plus en plus de brasseurs sont demandeurs, sur un marché de la bière en France qui est reparti à la hausse. Nous avons du mal à être 100 % français pour le malt bio, mais vu le nombre de conversions, nous espérons y parvenir rapidement », ajoute Jean-Michel Soufflet.

Dans le domaine de la boulangerie viennoiserie pâtisserie, Neuhauser connaît toujours des difficultés en France, mais est en pleine forme au Portugal, où la troisième usine du groupe est en cours de construction. Soufflet a acheté des terres en prévision d’en construire une quatrième. Par ailleurs, le groupe souhaite accélérer le développement de sa marque Soufflet Seeds grâce à un investissement dans une station de semence de maïs, colza et tournesol en Roumanie, dont les produits seront commercialisés sur le marché européen.

Les plus lus

Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 2 août 2024

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés un lundi sur deux et couvre une période de deux semaines.…

petit veau noir laitier
Les prix des petits veaux laitiers ont-ils renoué avec la normale ?

On le ressentait déjà l’an dernier, mais 2024 fait office de confirmation, les prix des petits veaux laitiers semblent…

découpe de la viande à l'abattoir
Filière viande : 20 % des sites d’abattages pourraient fermer d’ici 2035

La décapitalisation observée dans les filières animales françaises ne permet pas de limiter la production de gaz à effet de…

Evolution du prix du porc 56 TMP à Plérin, en euros le kg.
Le prix du porc chute en France, bientôt suivi par le reste de l’UE ?

Si la France était la seule à voir sa référence baisser cette semaine, en parallèle le marché européen du porc donne de nets…

poule au rayon volaille en supermarché
Poules de réforme : « Nous continuons à nous orienter vers l’export » explique Ronald Ajavon

La consommation de poule pondeuse cale en France depuis des années. Rare sont les professionnels qui essayent de relancer la…

Siège social de Cooperl. © Cooperl
Porc : à la Cooperl, le calme est-il revenu ?

Au sein de la Cooperl, la séquence de contestation qui a agité la première coopérative porcine de France en juin semble close…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 704€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio