Soufflet décline ses activités en version bio
Pour répondre à ses clients et aux industriels, Soufflet développe sa production bio dans cinq de ses activités, tandis que Neuhauser s’étend au Portugal.
Dans le cadre de sa recherche de valorisation de sa production et face à la demande croissante de ses clients, le groupe Soufflet affirme sa volonté de développer ses activités biologiques. La société compte aujourd’hui neuf sites industriels ou de collecte certifiés sur cinq de ses activités. Entre les récoltes 2018 et 2019, Soufflet a doublé sa collecte de blés, passant de 9 000 à 18 500 tonnes. « Cette croissance est plus élevée que ce que nous avions prévu. Notre objectif est d’atteindre un volume de 23 000 tonnes d’ici à 2023, ce qui peut paraître peu, mais nous préférons être prudents. L’enjeu maintenant est de tout mettre en place pour garantir l’origine France du blé bio », affirme Jean-Michel Soufflet, président du directoire du groupe, lors d’une conférence de presse le 10 janvier. La société a produit cette année 3 500 tonnes de farines bios, et espère atteindre 9 000 tonnes en 2022-2023. Concernant la malterie bio, le groupe Soufflet vise les 10 000 tonnes pour 2022-2023, contre 3 200 tonnes aujourd’hui. « De plus en plus de brasseurs sont demandeurs, sur un marché de la bière en France qui est reparti à la hausse. Nous avons du mal à être 100 % français pour le malt bio, mais vu le nombre de conversions, nous espérons y parvenir rapidement », ajoute Jean-Michel Soufflet.
Dans le domaine de la boulangerie viennoiserie pâtisserie, Neuhauser connaît toujours des difficultés en France, mais est en pleine forme au Portugal, où la troisième usine du groupe est en cours de construction. Soufflet a acheté des terres en prévision d’en construire une quatrième. Par ailleurs, le groupe souhaite accélérer le développement de sa marque Soufflet Seeds grâce à un investissement dans une station de semence de maïs, colza et tournesol en Roumanie, dont les produits seront commercialisés sur le marché européen.