Siqo : « aider les filières à aller chercher plus de valeur ajoutée »
Henri Baladier : Je pense que la plupart des organismes de défense et de gestion et même moi, qui suis membre de l’Inao, n’étions pas au courant de la convention entre FranceAgriMer, l’Inao, le ministère, l’Inra et l’Agence bio pour créer cet observatoire. Je sais en revanche que Jean-Louis Piton, nouveau président du conseil permanent de l’Inao, avait conduit des réflexions sur l’économie et les effets des Siqo. Par ailleurs, Fedelis a demandé des moyens pour analyser et renforcer la capacité des Siqo à générer de la valeur ajoutée tout en répondant aux enjeux de société et environnementaux. L’observatoire donnera les moyens d’évaluer économiquement les Siqo. Il faudra aller plus loin, aider les filières à aller chercher plus de valeur ajoutée et en faire mieux profiter les producteurs.
H. B. : Les ODG comme l’administration ont besoin de faire le point. J’ai un peu peur que l’on demande aux ODG de fournir des informations précises dont elles ne disposent pas forcément. On pourra constater qu’il y a bien un apport de plus-value dans la plupart des cas. Je suis moins sûr que l’observatoire influencera la création de nouveaux Siqo.