Aller au contenu principal

Provencia soutient la conversion en bio de producteurs locaux

Le franchisé indépendant de Carrefour en Rhône-Alpes recherche une vingtaine de producteurs locaux qu’il propose d’accompagner lors de leur conversion en bio.

De droite à gauche : David Bernard et Alexandre Merle ont converti une partie de leurs surfaces en bio pour la culture de courges et potimarrons.
© DR

Le groupe Provencia, acteur régional de la distribution, veut étendre son offre de produits biologiques et locaux dans ses quarante et un magasins de Rhône-Alpes. Pour ce faire, le franchisé indépendant de Carrefour a lancé le 10 octobre un appel aux candidatures de producteurs régionaux intéressés par le bio. Le groupe familial dirigé par Stéphane Rosnoblet recherche une vingtaine de fournisseurs souhaitant se convertir dans les filières fruits et légumes, viandes, produits secs, fromages et charcuteries. « On a besoin de développer une identité encore plus régionale et locale », commente Jean-Marc Laustre, responsable de l’assortiment des fruits et légumes de Provencia et chargé du dossier bio. La démarche a débuté l’an dernier avec deux producteurs, Alexandre Merle, éleveur de veaux et producteur céréalier et souhaitant convertir 15 hectares de ses cultures en agriculture maraîchère biologique sur la commune de Seyssel (01), et David Bernard, producteur de légumes sur la commune de Serrières-en-Chautagne (73), qui a décidé de se convertir en bio.

On a besoin de développer une identité encore plus régionale

« L’an dernier, nous avons distribué leurs courges et potimarrons dans quatre magasins. Ça nous a permis de nous roder », confie Jean-Marc Laustre. Cette année les deux producteurs devraient permettre d’approvisionner les quarante et un magasins en livrant à la plateforme de Provencia. Le distributeur surpaye leurs produits et informe le consommateur avec un logo « Produit en conversion bio Rhône-Alpes », apposé sur les produits.

Les deux producteurs envisagent de se développer aussi en courgettes et poireaux. Provencia a aussi un accord avec les vergers Tissot à Pringy (74) qui ont converti une partie de leurs vergers en bio.

Contrats d’au moins trois ans

Le distributeur propose aux producteurs intéressés un contrat d’au moins trois ans avec des prix et volumes fixés d’un commun accord.

Les produits régionaux représentent aujourd’hui 8 % du chiffre d’affaires de Provencia. « Le bio représente 10 à 12 % de notre activité en fruits et légumes, sachant que les fruits et légumes pèsent 11 % de notre chiffre d’affaires », souligne Jean-Marc Laustre. Et le groupe compte aller plus loin. Il a organisé le 10 octobre 2019 un point avec la presse locale pour relayer son appel à candidatures. « On étudiera tous les dossiers », assure-t-il.

Les plus lus

carte de la vaccination fco au 30 aout 2024
FCO 3 : extension de la zone vaccinale, et appel à la vigilance de Marc Fesneau

En déplacement en Saône-et-Loire, Marc Fesneau a annoncé l’extension de la zone vaccinale volontaire et gratuite pour la FCO…

planete terre avec des produits laitiers autour le tout en origami
Produits laitiers : Lactalis bat un record mondial avec son chiffre d’affaires 2023

La Rabobank publie son classement annuel des principaux industriels laitiers. En tête de liste, toujours Lactalis, suivi cette…

FCO : « A l’avenir, on va manquer d’agneaux ! »

Mortalité importante des brebis comme des agneaux, vaccination complexe, la FCO (fièvre catarrhale ovine) fait des ravages cet…

Egalim : et si agriculteurs, industriels et distributeurs se mettaient d’accord, faute de gouvernement ? 

Thierry Cotillard, président du groupement Les Mousquetaires et vice-président de la fédération du commerce et de la…

Volaille française : les 3 erreurs stratégiques que pointe la Cour des comptes 

La consommation de volaille décolle depuis 20 ans mais la filière n’en profite pas, c’est l’importation qui alimente la hausse…

infographie sur la consommation de viande des Français
La volaille décolle, la viande de boucherie recule, la consommation des Français en infographie

Jamais les Français n’ont consommé aussi peu de viande de boucherie au vingt-et-unième siècle. Mais l’essor du poulet limite…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio