Petits veaux : un commerce catastrophique
Veau : Les cours des petits veaux laitiers sont parvenus à se maintenir, la semaine dernière, dans une ambiance commerciale toujours très compliquée. À cette période de l’année, le débouché espagnol est crucial pour équilibrer le marché français, les naissances étant supérieures aux besoins des intégrateurs. Or il y a davantage d’animaux positifs à la FCO, ce qui les empêche de traverser les Pyrénées et engorge le marché français. Les veaux de qualité inférieure s’avèrent invendables. À 47 €/tête, un veau mâle laitier (45-50 kg), se vend 38 % de moins que l’an dernier, selon FranceAgriMer et affiche un prix légèrement inférieur au bas niveau de 2015.
En allaitants, le marché a continué de se corriger vers le bas. Si les cours sont inférieurs à leur bon niveau de 2017, ils restent néanmoins sensiblement similaires à leurs niveaux de 2016 et 2015. En croisés, le marché est tout aussi laborieux.
Broutards : Marché qui reste à plusieurs vitesses dans les broutards français. Les animaux lourds, vaccinés et bien conformés destinés à l’Italie demeurent bien recherchés et les cours se maintiennent. Dans le reste de la gamme, qui s’écoule habituellement vers l’Espagne, le marché est un peu plus encombré, du fait de la prudence des intégrateurs. D’une façon générale, la qualité est moins bonne que les semaines précédentes, ce qui se traduit par une tendance au repli des cours, notamment pour les animaux non vaccinés, assez nombreux.
Ovins : Les cours des agneaux français oscillent entre maintien et petite fermeté selon la qualité des lots considérés.