Pas tous égaux face à la malbouffe
En fonction de notre métabolisme, de la prise de médicament, certaines personnes réagissent mieux et éliminent plus vite les excès que d’autres. Des chercheurs de l’Inserm, en lien avec des scientifiques de l’Imperial College de Londres, viennent de montrer, chez la souris, que la composition du microbiote intestinal peut prédire la façon dont l’organisme va répondre à une alimentation déséquilibrée, rendant l’animal plus à risque de devenir obèse. Selon Marc Emmanuel Dumas, du département de chirurgie et de cancérologie à l’Imperial College qui a dirigé l’étude, elle montre que « la valeur du régime alimentaire est déterminée non seulement par vos gènes, mais également par les gènes du microbiote intestinal ». Une large étude clinique a été démarrée auprès de 2000 patients.