Œufs : le marché industrie plafonne, comme dans le reste de l’UE
L’évolution des prix des œufs français, au 20 mars 2025, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
L’évolution des prix des œufs français, au 20 mars 2025, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).

Œuf de table : Toujours pas de changement de ton sur le marché de l’œuf calibré puisque l’offre est toujours rare, la logistique complexe et que les commandes sont au rendez-vous. D’autant plus qu’aucun flux import n’est rencontré au vu des tarifs actuellement pratiqués chez nos voisins.
Du côté du marché du tout-venant pour le conditionnement, aucune évolution non plus, avec des tensions assez fortes toujours liées au déséquilibre offre/demande.
Industrie : L’ambiance commerciale a évolué un peu cette semaine sur le marché de l’œuf destiné aux casseries. D’une part car la Pologne, et dans une moindre mesure l’Espagne, proposent des volumes sur des bases de prix nettement plus basses que la semaine précédente, à des niveaux similaires aux tarifs pratiqués en France. De plus, car les utilisateurs se sont adaptés à la tension sur le marché de l'ovoproduit. Donc certains ont accepté les hausses et commandent au compte-goutte, d’où un regain d’activité parfois. D’autres au contraire sont pris en étau après les négociations avec la grande distribution et réduisent les fabrications, ce qui engendre un tassement des commandes dans certains secteurs. On note aussi un fort attentisme à la suite du tassement des prix communautaires, avec des acheteurs qui retardent leurs approvisionnements le plus possible. Dans ce contexte, les échanges se sont montrés très restreints et la fourchette haute des prix n’a pas dépassé celle de la semaine précédente.
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