Nouvelle baisse des prix alimentaires mondiaux en juin selon la FAO
Les prix alimentaires mondiaux continuent de reculer en juin, toutes les composantes de l’indice de la FAO reculent, sauf les prix de la viande, stables, et des produits laitiers, en hausse.
Les prix alimentaires mondiaux continuent de reculer en juin, toutes les composantes de l’indice de la FAO reculent, sauf les prix de la viande, stables, et des produits laitiers, en hausse.
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Comme au mois de mai, l’indice FAO des prix alimentaires mondiaux a baissé en juin. Il s’est établi en moyenne à 122,3 points, soit une baisse de 1,7 points (1,4 %) par rapport au mois de mai et de 37,4 points (23,4 %) par rapport à son niveau record atteint en mars 2022.
- L'Indice FAO des prix des céréales a diminué en juin, principalement en raison de la chute des prix mondiaux des principales céréales, notamment le maïs, l'orge et le sorgho.
- Les prix des huiles végétales ont atteint leur niveau le plus bas depuis novembre 2020, en raison de la baisse des prix des huiles de palme et de tournesol, compensant partiellement la hausse des prix de l'huile de soja et de colza. La production accrue de certains pays producteurs a influencé les prix.
- Les prix des produits laitiers ont augmenté en juin. Certes, les prix mondiaux du fromage se tassent avec des disponibilités larges en Europe mais les prix du beurre ont augmenté en raison de la forte demande internationale, tandis que les prix du lait écrémé ont légèrement augmenté en réponse aux importations.
- Les prix de la viande sont restés stables en juin, avec une hausse des prix de la viande de volaille et de porc compensée par une légère baisse des prix de la viande bovine et ovine. La forte demande d'importation de volaille en Asie de l'Est alors que les craintes pour l’approvisionnement liées à la grippe aviaire augmentent, et l'offre limitée de porc dans l'Union européenne ont influencé les prix.
- Les prix du sucre ont diminué en juin, principalement en raison du bon déroulement de la récolte de canne à sucre au Brésil et d'une demande d'importation mondiale faible, notamment en provenance de Chine. Les préoccupations liées au phénomène El Niño et aux fluctuations des taux de change ont néanmoins limité la baisse.