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Mon Restau responsable : le Grand Saint-Émilionnais s’engage

En 2019, treize communes de la communauté de commune du Grand Saint-Émilionnais engagent leur restaurant scolaire dans la démarche Mon Restau responsable portée par la Fondation Nicolas Hulot et le réseau Restau’co.

La cuisine centrale de Montagne sert 500 repas par jour et veut atteindre 20% de produits bios.
© DR

La séance d’engagement aura lieu le 29 mai prochain dans le cadre du Biotope Festival 2019. Ce ne sont pas moins de treize communes de la communauté de commune du Grand Saint-Émilionnais qui se lancent dans la démarche de progrès Mon Restau responsable portée par la Fondation Nicolas Hulot et le réseau Restau’co. Au sein de la communauté de communes, trois ont déjà engagé leur restaurant scolaire, dont la première aux Artigues-de-Lussac depuis 2016. Les deux autres à Saint-Émilion et à Sainte-Terre ont suivi en 2017 et 2018.

Cette année, treize autres communes rejoignent donc le mouvement, à savoir Belvès-de-Castillon, Saint-Genès-de-Castillon, Montagne, Saint-Laurent-des-Combes en regroupement pédagogique avec Saint-Christophe-des-Bardes, Saint-Hippolyte, Saint-Pey-d’Armens, Francs, Néac, Puisseguin, Petit-Palais-et-Cornemps, Saint-Philippe-d’Aiguille et Saint-Sulpice-de-Faleyrens. Ces restaurants de 25 à 150 convives ont tous l’ambition de s’investir pour de meilleures conditions de distribution, de travail, de partage sur l’alimentation et envers le mieux-être de leurs convives et des professionnels.

Au total, la communauté de communes du Grand Saint-Émilionnais compte 22 communes et plus de 14 738 habitants. Elle accueille sur son territoire un lycée agricole, deux collèges, vingt écoles primaires dont deux privées.

Des écogestes et quelques engagements sur le bio

Les engagements de ces treize nouvelles communes peuvent porter sur au moins un des quatre piliers majeurs de la démarche Mon Restau Responsable qui sont l’assiette responsable, le bien-être des convives, les écogestes et l’engagement social et territorial.

La commune de Montagne, par exemple, ambitionne d’atteindre 20 % de produits bios et 50 % de produits locaux maraîchers et viande. Elle accueille la cuisine centrale pour la commune de Néac, Lalande-de-Pomerol, Pomerol, l’école privée de Puisseguin, Gardegan-et-Tourtirac et Francs. Elle prépare 500 repas par jour. Montagne s’engage également à utiliser un composteur pour les déchets alimentaires et une centrale de désinfection pour limiter les doses de produits d’entretien utilisés. Elle va aussi mettre en place un « gachimètre » de pain adapté aux petits et aux grands.

La seconde cuisine de la communauté de communes se trouve à Petit-Palais-et-Cornemps et livre Saint-Philippe-d’Aiguille et les salles de Castillon. La commune de Saint-Philippe-d’Aiguille s’engage sur des écogestes, comme l’utilisation de serviettes en tissu, la mise en place de poubelles de tri ou encore de la pesée des déchets en fin de repas avec un tableau de résultats pour inciter les enfants à moins gaspiller.

Quant aux deux communes, Belvès-de-Castillon et Saint-Genès-de-Castillon, l’augmentation de produits bios est prévue dans leurs engagements. Pour la première commune, il est question d’utiliser plus de 50 % de produits bios pour les fruits et légumes et acheter des produits chez les producteurs locaux. Pour la seconde commune, il s’agit de proposer un repas végétarien par mois et augmenter le pourcentage de produits biologiques à 20 %.

Soutien de l’association Biotope

Située à Saint-Émilion, l’association Biotope est devenue référente depuis 2016 pour accompagner les restaurants collectifs vers une démarche plus responsable dans le Grand Libournais. Biotope a pour but de développer les connaissances en environnement pour les enfants et les adultes. Il y est proposé, tout au long de l’année, des ateliers et sorties aux écoles primaires, collèges et lycées, sur les thèmes de l’environnement, de la biodiversité, des plantes et de l’alimentation. L’association est également présente sur le territoire pour développer de nombreux projets locaux, comme la distribution de paniers bio, la réalisation d’un circuit de producteurs locaux. Elle organise également chaque année un festival. Le prochain aura lieu du 29 mai au 1er juin à Saint-Émilion.

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