Les Pâtes Grand’Mère encouragent le blé dur durable
La marque de pâtes aux œufs frais Grand’Mère édite une gamme de pâtes sans œufs, mais dont le blé dur a été cultivé sur des exploitations à haute valeur environnementale.
Philippe Heimburger, président-directeur général de la société Pâtes Grand’Mère, veut encourager la culture durable de céréales en Alsace à l’échelle de sa petite filière régionale de blé dur. Sa société de 21 à 22 millions d’euros de chiffre d’affaires y met les moyens : elle se met à fabriquer à l’ancienne des pâtes de blé dur cultivé sur des exploitations certifiées Haute Valeur environnementale (HVE). Ce sont des torsades, penne, corolles et spaghetti, plus épaisses que des pâtes aux œufs. Elles sont longuement séchées à basse température dans des moules en bronze. « Nous avons implanté la culture du blé dur en Alsace à partir de 2012 », tient à rappeler Philippe Heimburger.
L’entreprise se fournit en blé dur local auprès du Comptoir agricole, organisme collecteur voisin qui travaille avec une quarantaine de producteurs de blé dur. « Toute notre filière alsacienne s’oriente vers la HVE », affirme-t-il.
Blé dur français, même en bio
Pour autant, la première marque de pâtes IGP d’Alsace aux œufs frais s’approvisionne à l’échelon national. La filière HVE des pâtes Grand’Mère s’ajoute à la filière biologique, située dans le sud de la France. Son positionnement haut de gamme permet à la marque d’absorber le surcoût imputable aux pratiques agricoles plus vertueuses en matière d’environnement. Produisant 10 000 tonnes de pâtes aux œufs frais, Grand’Mère écoulerait 150 tonnes de pâtes issues de fermes HVE pour cette première année 2021.