Le lait de chèvre mérite une revalorisation temporaire
Les éleveurs de chèvres subissent depuis le début de l’année une hausse historique du prix de l’aliment. Ils demandent aux opérateurs de maintenir la dynamique de la filière.
Les éleveurs de chèvres subissent depuis le début de l’année une hausse historique du prix de l’aliment. Ils demandent aux opérateurs de maintenir la dynamique de la filière.
La Fédération nationale des éleveurs de chèvres (Fnec) avertit les laiteries et distributeurs d’une hausse historique et rapide du prix de revient du lait de chèvre, et demande des engagements pour revaloriser les prix d’achat dans les prochains mois. Deux observations établissent cette hausse. La première est l’indice Ipampa des prix d’achat des moyens de production pour le lait de chèvre qui, depuis février, est au-dessus du niveau le plus élevé constaté jusqu’à aujourd’hui en décembre 2012 (l’Ipampa du lait de chèvre est de 109,6 en février, 110,4 en mars, 111 en avril 2021). La seconde est l’enquête sur les coûts des aliments lancée par la Fnec entre mai et juin 2021 auprès de plus de 130 élevages répartis sur tout le territoire. Elle montre un surcoût de l’aliment allant de 30 à 50 € pour 1 000 litres, qui porte le prix de revient du lait de chèvre à 840 €/1000 l en moyenne estimée pour 2021.