Le cours du porc faiblit en France et se stabilise chez les voisins
Cette semaine le prix du porc s’est stabilisé en Allemagne, mais l’activité reste fortement impactée par les différents épisodes sanitaires, qui continuent de fragiliser la filière porcine. En revanche, à Plérin, le cours du porc a encore baissé, malgré une activité relativement soutenue dans les abattoirs.
Cette semaine le prix du porc s’est stabilisé en Allemagne, mais l’activité reste fortement impactée par les différents épisodes sanitaires, qui continuent de fragiliser la filière porcine. En revanche, à Plérin, le cours du porc a encore baissé, malgré une activité relativement soutenue dans les abattoirs.

La cotation sur le marché du porc français continue de reculer cette semaine, avec une perte de 0,2 centime par kilo de carcasse, comparé à la semaine dernière. Cette baisse s'explique en partie par des écarts de prix toujours marqués entre les enchères à Plérin. Malgré cela, la France a réussi à retrouver une bonne dynamique d'abattage et à absorber les reports accumulés en fin d'année 2024. Les promotions sur le porc ont continué à impulser la demande nationale.
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Stabilité des prix pour les pays voisins
En Europe, la tendance est à la stabilisation des prix. Le cours en Espagne est resté à 1,540 €/kg de carcasse. De même qu'aux Pays Bas et en Allemagne, les cours sont restés inchangés par rapport à la semaine dernière.
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L'activité allemande continue à battre de l'aile
En Allemagne, la situation reste tendue, bien que le prix soit resté stable cette semaine. L’offre en viande porcine est encore excédentaire et les abattoirs peinent à absorber les reports accumulés durant les fêtes. Les carcasses ont enregistré une légère baisse de poids de 200 g, mais elles restent bien trop lourdes, rendant toujours aussi difficile l’écoulement de certains morceaux de découpe sur le marché.
Une demande toujours limitée
La demande sur les différents canaux de vente peine à se dynamiser et reste nettement inférieure à celle observée à la même période l’an dernier. Cela est notamment dû à la situation sanitaire du pays, qui demeure critique. En effet, la peste porcine africaine est toujours présente et le pays a connu durant ce mois de janvier, un cas de fièvre aphteuse. Ces épisodes sanitaires ont causé depuis quatre ans la perte des exportations vers des pays tiers, qui représentaient jusqu’en 2020, deux tiers des envois de viande porcine.
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