Le ministre de l’Agriculture tient à un lieu de concertation sur l’abattage des bêtes
Le Comité national d’éthique des abattoirs va poursuivre ses travaux
Vendredi dernier, Didier Guillaume a accordé son soutien aux participants du Comité national d’éthique des abattoirs (Cneab) dont les premiers travaux ont abouti à 12 recommandations validées par le CNA (Conseil national de l’alimentation) en février dernier. Ce lieu d’échanges sur les question du traitement des animaux, du bien être des salariés et de l’information du public est apprécié des professionnels. Le ministre de l’Agriculture a estimé qu’il était propice au consensus. Son président Jean-Luc Angot, a convenu devant la presse qu’il avait joué un rôle de « sas de décompression » au sujet de l’abattage rituel ou de la vidéosurveillance. Aussi, le Cneab va-t-il poursuivre ses travaux, à compter du 5 juin, date d’une session du CNA, en profitant des méthodes de travail de celui-ci. Guillaume Garot, président du CNA, estime qu’il s’agit de « concevoir l’abattoir du 21e siècle » en concertation avec les collectivités territoriales qui intègrent le Cneab. Il est soucieux de voir s’améliorer les infrastructures, les conditions et la reconnaissance du travail et l’image de l’abattoir et la compréhension du grand public. Il souhaite aussi « un étiquetage objectivé » à l’attention du consommateur. Jean-Luc Angot entend déterminer une politique d’information et d’étiquetage à la fin de l’année, accompagner les dispositifs d’abattage mobile et les expérimentations de vidéosurveillance.