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Quelles tensions sur le marché du porc en 2025 ? 

Le prix du porc est stable sur les principales places de production européenne. Les perspectives de la Rabobank pour l’année 2025 pointent de possibles tensions commerciales et une petite baisse de la production. 

A quoi s'attendre sur le marché mondial du porc en 2025 ?
© Armelle Puybasset

Pour la quatrième semaine consécutive, la cotation du porc est stable sur le Marché du porc français (MPF) à 1,689 €/kg. « Les enchères oscillent entre 1,688 € et 1,692 €, reflétant une volonté générale de préserver cette stabilité », indique le MPF. Plutôt élevée la semaine dernière, l’activité d’abattage est revenue à des niveaux « plus habituels ». La stabilité est aussi de mise dans le reste de l’Europe. En Allemagne, l’Ami rapporte une hausse de l’offre mais aussi de la demande à l’approche de Noël.  

Lire aussi : « Si on veut du porc français, il faut créer des élevages en France »

De possible tensions commerciales sur le marché mondial du porc  

A quelques semaines de l’année 2025, des perspectives alarmistes se dressent. La Rabobank évoque un possible « environnement commercial moins favorable pour le porc en 2025 » en raison de l’élection de Donald Trump, l’enquête anti-dumping lancée par la Chine à l’encontre du porc en provenance de l’Union européenne.  

Lire aussi : Enquête anti-dumping : la filière porcine française pourrait perdre 500 millions d’euros 

Un ralentissement de la croissance de la production du porc  

D’autre part, le ralentissement de la croissance de la production est aussi pointé du doigt par la banque néerlandaise, notamment dans certaines parties de l’Europe, en Corée du Sud et en Asie du Sud-Est. Selon la FAO et l’USDA, la production mondiale de porc devrait diminuer d’un peu moins de 1 % en 2024 sur un an. Les baisses sont principalement attendues en Chine et dans l’Union européenne.  

Des incertitudes autour du climat  

Enfin, la sécheresse en Amérique du Sud et en Asie montre que la baisse des coûts de production ne concerne pas toutes les régions productrices de porc. « En 2024, la baisse des coûts du maïs et du tourteau de soja a permis de réduire les marges et d’encourager les poids plus lourds dans certaines régions, tandis que le resserrement des approvisionnements en blé a maintenu les coûts élevés dans d’autres régions », rappelle la Rabobank.  

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