La filière bovine veut une renégociation du Ceta
Pour les professionnels français de la filière viande bovine, seule une « renégociation » de l'accord commercial Ceta entre l'UE et le Canada peut leur permettre d'éviter la « menace sans précédent » que cet accord fait peser sur leur activité. « Malheureusement le Ceta a été négocié en toute opacité » indique le président d’Interbev, Dominique Langlois, dans une lettre adressée aux 18 députés LREM. Ils ont adressé la semaine dernière au Premier ministre une trentaine de propositions d'encadrement de l'application du traité, notamment concernant l'importation de viande. « Comme vous, nous sommes favorables à un accord équilibré (...) malheureusement l'ouverture du marché européen aux viandes bovines canadiennes, prévues dans le cadre du Ceta, n'a rien de raisonné » indique la lettre. Elle a été envoyée en copie à plusieurs membres du gouvernement, dont le Premier ministre Edouard Philippe. Le conseil des ministres doit adopter ce mercredi 25 octobre le plan de mise en oeuvre du Ceta.