La Chine reste influente sur le marché des viandes
Les importations chinoises de viandes ne peuvent qu’augmenter selon les perspectives de Rabobank à l’horizon 2020 des protéines animales en Chine. Ceci en dépit du ralentissement de la demande. La production porcine se restructure géographiquement, se restreignant dans le Sud pour raisons écologiques pour se développer dans le Nord et le Nord-Est ; l’aviculture souffre du manque de cheptels reproducteurs ; l’élevage bovin devrait décliner en 2017 avant de se redresser (de 1% à 2% par an) les 3 années suivantes, sans toutefois rattraper la croissance de la consommation. Rabobank pose deux questions : comment la Chine va-t-elle jouer son rôle d’acteur dominant sur le marché mondial ? dans quelle mesure les industriels de la viande vont envisager un approvisionnement durable de ce marché en croissance?