Japon : le wagyu mise sur l’export
Bovins : Le marché japonais est vieillissant et offre peu de perspectives de croissance, alors le Japon mise sur l’export, selon l’AFP. Les bœufs wagyu sont élevés 30 mois et bénéficient d’une nourriture abondante, notamment de la paille de riz, afin de garantir la marbrure de la viande. Le gouvernement affiche un objectif d’exportations de 25 milliards de yens cette année (200 millions d’euros), contre 24,7 milliards en 2018 et 5 milliards six ans plus tôt. Les principaux acheteurs sont Singapour, les États-Unis, le Cambodge, Hong Kong et Taiwan. La demande explose alors que la production est pour le moment sur le déclin, d’où une explosion des prix qui peuvent atteindre 110 €/kg pour les meilleurs morceaux, toujours selon l’AFP. Sur les onze premiers mois de 2018, la France a importé 21 tec de viande bovine japonaise, selon FranceAgriMer.
Ovins : 1,039 million de tonnes de viande ovine auraient été échangées dans le monde en 2018, selon les estimations de la FAO, c’est 5,5 % de plus qu’en 2017. Ces volumes supplémentaires ont été originaires d’Australie, les exportations néo-zélandaises n’ayant que peu évoluées. Ils ont été principalement dirigés vers la Chine, l’Iran et le Japon, dont la demande est en pleine progression, ce qui a largement compensé le petit repli des besoins saoudiens.