Ingrédients : Eurogerm passe un cap avec une usine de bio-fermentation de levain
Eurogerm a débuté les travaux de construction de sa future usine de bio-fermentation de levain au sein de l’écoparc Dijon-Bourgogne à Sainte-Apollinaire (21). Un investissement de 21 millions d’euros, soutenu par France relance à hauteur de 1,8 million d’euros.
Eurogerm a débuté les travaux de construction de sa future usine de bio-fermentation de levain au sein de l’écoparc Dijon-Bourgogne à Sainte-Apollinaire (21). Un investissement de 21 millions d’euros, soutenu par France relance à hauteur de 1,8 million d’euros.


Spécialiste des ingrédients et solutions de panification et membre du Grand défi Ferments du futur, Eurogerm oriente sa stratégie vers la recherche et la production d’ingrédients fermentés innovants.
Doté, depuis 2022, d’un centre de recherche de 600 m2 baptisé ETIC (Eurogerm Technological Innovation Center), le groupe déploie un atelier-pilote de levains qui verra le jour en mars 2023 sur le même site à Quetigny (21). « Il permettra de tester le levain à une échelle pré-industrielle et offrira un outil sur-mesure de démonstration et de co-développement pour les clients du groupe », assure Eurogerm dans un communiqué.
En parallèle, le groupe a débuté les travaux de construction de sa future usine de bio-fermentation de levain au sein de l’écoparc Dijon-Bourgogne, à Saint-Apollinaire (21). Le bâtiment disposera d’une superficie de 3650 m2 sur un site de 13 000 m2. L’usine verra le jour au premier trimestre 2024, avec une prévision de production initiale de 400 tonnes de levain par an, pour atteindre progressivement une capacité de 1 000 tonnes annuelles. La production d’autres ingrédients fermentés innovants viendra à terme compléter l’offre de levain.
« Avec ce projet d’usine de bio-fermentation, nous franchissons un cap en devenant producteur d’ingrédients. Une évolution stratégique pour notre développement et pour accompagner nos clients dans leur processus d’innovation », déclare Jean-François Honoré, président d’Eurogerm.
L’investissement total est estimé à 21 millions d’euros et est soutenu à hauteur de 1,8 million d’euros par France relance.