[Infographie] Agneau : la France se tourne vers le Sud pour ses imports
![](https://medias.reussir.fr/lesmarches/styles/normal_size/azblob/2023-06/lq14507017c__lmq199_bovins_niv2.jpg.webp?itok=5-BAXZ3k)
Ovin : Beaucoup de mouvements sur les flux de viande ovine cette année. Du fait d’une production en retard et donc en baisse au premier semestre, les disponibilités britanniques étaient limitées à l’export, et nos voisins se sont montrés bien moins présents dans l’Hexagone. Avec 17 350 tonnes équivalent carcasse (téc) de viande fraîche ou congelée sur les sept premiers mois de l’année, ils restent les premiers fournisseurs de la France mais voient leurs envois chuter de 19 %. La France a aussi vu ses importations baisser en provenance de la Nouvelle-Zélande (9 651 téc, -5,2 %), d’Irlande (9 400 téc, -12,5 %), de Belgique (1 049 téc, -25,2 %) et des Pays-Bas (580 téc, -24 %).
Pour satisfaire ses besoins, la France, qui importe près de la moitié de la viande qu’elle consomme, a joué la carte de l’Europe du Sud, en premier lieu de l’Espagne. 10 100 téc de viande ovine ont ainsi traversé les Pyrénées (+74 %) et l’Espagne a pris la place de l’Irlande sur le podium de nos fournisseurs. Le Portugal aussi se distingue par une hausse de 77 % de ses exportations vers la France, à 640 téc. D’autres petits fournisseurs en ont aussi profité pour accroître leurs volumes, comme l’Australie (650 tec, +3,7 %) ou l’Argentine (300 téc, +155 %).
Bovins : Le marché des bovins de boucherie est resté assez compliqué cette semaine avec des tarifs qui peinent parfois à se maintenir.
Veau : Commerce toujours très compliqué en petits veaux dont les disponibilités demeurent trop larges pour des intégrateurs très prudents.