Grippe aviaire : les États-Unis semblent exclure le vaccin
L’administration Trump semble exclure le déploiement rapide de la vaccination contre la grippe aviaire, selon les médias d’extrême-droite du pays.
L’administration Trump semble exclure le déploiement rapide de la vaccination contre la grippe aviaire, selon les médias d’extrême-droite du pays.

Le plan de l’administration Trump pour lutter contre la pénurie d’œufs aux États-Unis se focalisera sur la repopulation des élevages et des mesures de biosécurité, sans recours au vaccin, apprend-on de Breitbart News, un site d'informations de la mouvance d'extrême-droite du président, auquel s’est confiée Brooke Rollins, ministre de l’Agriculture.
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Elle cite notamment le cas du Mexique où, selon elle, l’usage du vaccin aurait été inutile. L’actuel ministre de la santé, Robert F. Kennedy Junior est farouchement opposé à la vaccination, craignant de transformer les fermes en « usines à mutations ». Ces deux ministres semblent privilégier la piste médicamenteuse, pour traiter les cheptels contaminés. Même si un vaccin contre la grippe aviaire est actuellement en développement pour le cheptel bovin, touché outre-Atlantique, Brooke Rollis a assuré qu’il ne serait « absolument pas » obligatoire.
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Les producteurs de poulets opposés au vaccin
Pour des raisons plus économiques, c’est l’industrie de la volaille qui est vivement opposée à la généralisation d’un vaccin contre la grippe aviaire. Elle devrait négocier avec chaque pays des accords pour maintenir ses plus de 5 milliards de dollars d’exportations. Le risque est moins fort pour les producteurs de poulets, car, dans leur 8 semaines d’élevage, ils ont moins de probabilité d’être touchés que les poules dans leurs 2 ans de vie.
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