Restauration scolaire
Greenpeace demande deux menus végétariens par semaine
L’instauration de menus végétariens a des effets positifs sur le climat, l’eau et réduit les risques de déforestation, affirme Greenpeace qui estime essentiel d’aller plus loin. Selon une étude réalisée avec le Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne (Basic), en partant de l’hypothèse que la loi Egalim est pleinement appliquée et qu’un menu végétarien hebdomadaire et obligatoire est servi à tous les élèves de la maternelle au lycée, cette mesure génèrerait une réduction de 14 à 19% des gaz à effet de serre émis pour produire l’alimentation des cantines, une réduction de 16 à 18% des coûts de dépollution de l’eau et une baisse de 8 à 11% de la consommation d’eau liés aux activités agricoles pour l’alimentation des cantines, et une réduction de 22 à 27% des importations d’aliments pour les animaux d’élevage. « Ces chiffres sont très encourageants, estime Laure Ducos, chargée de campagne Agriculture et alimentation à Greenpeace France, et prouvent que l’alimentation est un levier d’action puissant pour préserver notre climat, nos ressources et les écosystèmes naturels […] Nous considérons qu’il est essentiel d’aller plus loin en proposant deux menus végétariens par semaine pour tous les enfants. » Une mesure qui permettrait notamment de réduire les émissions de gaz à effet de serre émis pour produire l’alimentation des cantines de 28 à 38% et de réduire de 41 à 51% les importations d’aliments pour animaux destinés à l’approvisionnement des cantines.