En poulet prêt à cuire, la baisse des prix ne suffit pas à doper les achats
Les achats de poulet prêt-à-cuire sont moroses chez les ménages français mais dans le même temps, ceux des découpes connaissent une hausse faramineuse.
Les achats de poulet prêt-à-cuire sont moroses chez les ménages français mais dans le même temps, ceux des découpes connaissent une hausse faramineuse.
« Sur le poulet prêt-à-cuire (PAC), les prix sont en basse mais l’érosion des volumes se poursuit », constate Simon Fourdin, directeur du pôle économie au sein de l’Itavi lors d’un webinaire le 20 novembre. La baisse des ventes de poulet PAC est de -0,9 % en volume entre les neufs premiers mois 2024 et la même période en 2023 selon l’Itavi d’après Kantar World Panel pour FranceAgriMer. Le repli le plus accentué concerne le poulet PAC bio (-15,3 % des ventes en volume), pour une baisse des prix insignifiante (-0,5 %).
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Des évolutions de ventes positives en poulet PAC standard et certifiés
Seules deux références de poulet PAC connaissent une évolution positive des ventes en volume. Le poulet PAC certifié connait une évolution positive de ses ventes en volume, + 10,5 %. Notons que dans le même temps, les prix ont reculé de 8,3 %. Le PAC standard connait une hausse des ventes plus modérée +1,1 % alors que les prix ont chuté de l’ordre de 7,8 %.
La découpe de poulet mise à l’honneur
Les ménages français recherchent plutôt la simplicité et se tournent vers les découpes de poulet bien que plus chères au kilo. L’essor des découpes de poulet est de +5,4 % en volume avec un prix en baisse de 4,3 %. Dans ce segment, c’est aussi le poulet certifié qui tire son épingle du jeu avec une progression des ventes de ses découpes de 9,3 % pour une baisse des prix de 3,6 %. Les découpes de poulet bio sont aussi dans le vert avec une hausse des ventes de 2,8 % et une importante baisse des prix (-10,1 %). Seul le Label Rouge est à la traine avec une petite baisse des prix -1,3 % et une baisse des volumes estimée à 6,3 %. « La dynamique des découpes se poursuit, sauf en Label rouge », conclut Simon Fourdin.
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