Cotations
En bovins, les prix des femelles se tassent, hausse en mâles
Les abattoirs rapportent un retour temporaire de l’offre en femelles tandis que les prix des jeunes bovins restent haussiers.
Les abattoirs rapportent un retour temporaire de l’offre en femelles tandis que les prix des jeunes bovins restent haussiers.
Les prix des vaches mixtes et laitières restaient sous pression la semaine dernière, à cause d’un petit retour de l’offre. En effet, la rentrée dans les étables a été tardive cette année, mais dorénavant les conditions ne sont plus propices au maintien des animaux à l’extérieur.
Les abattages restent néanmoins sous leur niveau de l’an dernier, selon les données Interbev (-6,2 % en semaine 47, -9,6 % en moyenne sur les semaines 44 à 47 comparé à 2021), ce qui se traduit par une pression sur les prix. Les vaches laitières O ont ainsi perdu 19 centimes/kg sur le mois de novembre. Pour les vaches viande, la stabilité reste de mise. Néanmoins, les abattoirs rapportent un commerce de la viande laborieux pour la période.
La tendance pourrait changer fin décembre. Les volailles festives sont rares et chères entre grippe aviaire et hausse de l’aliment, tout comme l’agneau ou le veau, des pièces nobles de bœuf pourraient alors figurer en bonne place sur les tables de fêtes.
Hausse des prix des jeunes bovins avant les fêtes
En jeunes bovins allaitants au contraire, la tendance reste à la hausse des cotations. Les besoins sont forts grâce aux commandes allemandes, italiennes et grecques pour les fêtes de fin d’année. Les abattages progressaient de 6,6 % en moyenne sur les semaines 44 à 47 comparé à 2021. Les cours des JB Viande (hors Blondes/Parthenais) ont gagné 7 centimes/kg en novembre et dépassent de 21 % leur niveau de l’an passé, déjà jugé élevé. Toutefois, cette effervescence devrait se calmer dans une dizaine de jours, ce qui pourrait se traduire par un tassement des prix comme on l’avait vu en 2017.