La coopérative bourguignonne mise sur le soja et le blé bio
Dijon Céréales s’allie pour construire des filières locales
La meunerie et la boulangerie sont, pour Dijon Céréales, des « métiers difficiles » sur lequel le Conseil d’administration engage une réflexion. Le président Marc Patriat l’a signalé à l’assemblée générale du groupe coopératif le 13 décembre et le directeur général Christophe Richardot a sommairement décrit les « réaménagements » en cours : le partenariat entre des coopératives régionales et le groupe Nicot (en Saône-et-Loire) en vue d’optimiser le fonctionnement du moulin Decollogne (en Côte-d’Or) au service de la filière bio ; un accord a passé avec Maison Roger pour relancer l’activité de 7 boulangeries dijonnaises, où doit s’afficher des 2020 une filière locale allant du blé au pain. Autre perspective pour Dijon Céréales au sein de l’Alliance BFC : les protéines végétales. Egalement dans l’agroalimentaire, la coopérative s’est félicitée de l’entrée en phase d’essai d’une unité de texturation de protéines de soja à destination de l’alimentation humaine. Celle-ci, située en Saône-et-Loire, appartient à Bourgogne du Sud, autre coopérative de l’Alliance BFC dont fait partie Dijon Céréales. Nommée Selvah, elle produira la gamme Provetex (à 15% bio) d’ingrédient nutritionnel et fonctionnel à partir de soja non OGM local à destination des industries des plats préparés et autres produits. Dijon Céréales a présenté un résultat courant consolidé de 459 000 euros pour 446 millions d’euros de chiffre d’affaires consolidé pour la campagne 2018-2019.